Et même pendant les vacances ça travaille.

Il ne faut pas croire, si les résultats ne sont pas très visibles je n’en suis pas moins très très active ces derniers temps.

C’est toujours avec la même équipe que je travaille: Alain, Ashke et Lullaby, qui viens de changer son pseudo en Suzie Garter. Je vous avoue que ce nom de scène très cabaret m’enchante, et que la donzelle n’a pas fini de me surprendre. Je l’ai rencontrée pour la première fois le 20 mai dans un café, elle n’avais jamais posé. Elle était accompagnée d’une amie, parlait assez peu, a renversé mon verre en se levant. Depuis c’est comme si elle avait décidé que finalement elle nous autorise a la connaitre, et elle est plutot du genre rayonnante.Poursuivre la lecture de « Et même pendant les vacances ça travaille. »

L’orgasme du cuir chevelu

Bon j’avoue: j’ai un peu la flemme de raconter les deux derniers jours de travail en bretagne.

Donc voilà quelques photos backstages avec Ramses, le loup, et Nounours, le lapin, et Sofia toute seule parce qu’elle est jolie.

IMG_0300P7130228_webMariage loug-garrou

On s’est beaucoup amusées malgré la fatigue qui commençait sérieusement a devenir pesante, et j’ai été estampillées « mordue par un loup ». Bon il a a peine entamé ma main parce qu’il voulait s’enfuir et que je le tenais, les marques sont déjà parties du coup ça fait moins spectaculaire que prévu mais… n’empêche que dans un diner mondain « ça me rappelle la fois où je me suis fait mordre par un loup en forêt de Brocéliande » ça claque.

De notoire aussi: j’ai convertis pas mal de monde au Breiz Cola (le Cola du phare ouest) et au far breton.

Puis donc je me suis fait déposer aux environs de Carnac pour une petite semaine chez un ami d’enfance. C’était très bien. J’ai découvert « Crime Arnaque et Botanique » entre autres supers films regardés pendant mon séjour, expié es pechers de l’année en marchant pieds nus sur une route mal goudronnés en rentrant de la plage, beaucoup réfléchis a tout un tas de choses et me voilà de retour a Paris.

Et a peine rentrée je me suis rendu compte qu’il était quand même plus que temps que je fasse un truc a propos de mes cheveux. Je me suis donc dirigée vers le salon de coiffure le plus proche n’espérant pas de miracle, juste un rafraichissement. Et le miracle eut lieux.

Donc je vais pas donner de nom par discrétion mais le miracle a 22 ans et aime les jolies chaussures. Allez savoir comment mais oui, en 15mn j’avais réussi a lui faire dire ça. Mais c’est bien, parce que du coup on a tout de suite sympathisé. J’ai donc mis la main sur le coiffeur parfait, celui qui comprends quand je dis « je voudrais un truc années 50 », qui me complimente sur les chaussures et qui, botte secrete, fait des massages du cuir chevelu a tomber par terre. Je pense que s’il s’était interrompu en me demandant la combinaison de mon très secret coffre a lingerie je l’aurai donnée sans même m’en rendre compte. Si le mec ouvre un salon, avec une botte secrete pareille il n’aura aucun mal a fidéliser la clientèle croyez-moi.

Donc me voilà de nouveau brune (il était temps!!) et de nouveau visible en public.

Pour ne pas perdre de vue la scène fétichiste française je vous sort aussi le trailer du bal des supplices qui aura lieu a Lyon le 26 septembre et qu’il ne faut SURTOUT pas rater, encore que je me soit proposée a Sylvain pour son défilé et qu’il n’ai toujours pas répondu, le vilain. Si ça se trouve je ne participerai donc pas aux performances. Mais même sans ça je ne raterai pas une soirée qui m’a laissé une si grosse impression l’année dernière. On a même invité quelques amis « vanille » a se joindre a nous. heureusement qu’avec ma monstrueuse garde robe je peut habiller les copines quand elle décident d’accepter!

Trip médiéval dans la verdure.

D’abord le spot n’était pas trop mal organisé. Alors que je faisait un teint bien blanc a Lullaby pour la changer en une espèce d’apparition Ashke s’est encore lâchée sur les photos de l’endroit. sSr les 25 qu’elle en a prises j’en ai gardé une qui me faisait sourire plus que les autres. C’est comme par hasard LE cliché de la série où elle a complètement foiré sa focale, mais je m’en fout la compo me plait plus sur celle-là.

P7120211Donc Lullaby, qu’on a plus ou moins bizuté ce jour là puisqu’elle a du enfiler une cote de mailles de facile 12kg, des cuissardes assez incroyables, et aller se planter dans la verdure pour – je ne plaisante pas- retirer l’épé du rocher. Nous étions toutes sceptiques vis a vis de la cote de mailles qui lui écrasait les seins et n’était a priori pas si bien faites que le latex pour ce qui est de mettre en valeur sa taille de guêpe, mais Alain insistait, insistait, et finalement quand elle est passée derrière le rocher, qu’elle a repoussé ses cheveux vers l’arrière, ben elle était sublime.Après avoir maquillé Ashke pour la série suivante je me suis assise sur un rocher a proximité, en sirotant le champagne que nous avions ramené pour la série suivante dans une des coupes qu’Alain et moi avions acheté la semaine précédente pour faire Graal. En fait mon aide n’a pas été trop nécessaire, a part une mèche de cheveux par ci par là à remettre en place tout s’est passé comme sur des roulettes.

Ca n’en était pas moins un bizutage étant donné qu’elle s’est tué les bras a soulever l’épé, les épaules en général en portant la-saloperie-de-cote-de-mailles et qu’elle s’est fait ensuite arroser au champagne pour faire bonne mesure. Ca c’était pas tat pour la symbolique que pour le rituel. A chaque fois Alain arrose ses modèles de champ’. attendu qu’ashke et moi y étions passées c’était son tour et puis c’est tout.

Ashke justement s’est ensuite retrouvée nue derrière l’autel et recouverte de sang, et j’étais préposée au sang. Je devais donc a intervalle régulier lui arroser généreusement les épaules et la poitrine de sang, filer me planquer derrière le rocher le plus proche et me tenir prête a y retourner. Si jamais sur une photo on voit un pieds ou un bras de MademoiselleCherie qui dépasse d’un rocher proche vous saurez-donc a quoi vous en tenir. Enfin trêve de plaisanteries, Ashke n’était quand même pas jouasse pieds nus dans les feuilles mortes,frigorifiée et poisseuse de sang. On lui a ensiute fait une toilette de chat avec des chiffons, de l’eau, et mes lingettes démaquillantes pour les finitions mais croyez moi le soir même elle était heureuse de retrouver sa douche.

On a conclu pour la forêt avec quelques séries en robes médiévales toutes les trois. A un moment donné j’en avais marre qu’on passe notre temps entassées a trois autours d’un arbre, autours d’un rocher, alors j’ai été faire la silhouette inquiétau visage dissimulé sous un capuchon genre trois mètres en retrait, c’était chouette.

Puis nous sommes rentrées au château et avons terminé la journée par une série très prometteuse, chacune habillée par Volute Corsets, dans une volière très jolie. Ca a un peu tourné aux libertines, comme les illustrations du livre « Plumes et dentelles » qu’on peut trouver a la boutique Chantal Thomass ou le Mukington Manor d’Agent Provocateur. Je regrette juste qu’on n’ai pas eu une coiffeuse rpésente sur place pour avoir encore plus le look!

plumes et dentelles
plumes et dentelles

Dimanche: la vie de château.

Dimanche matin les filles et moi étions au petit dej à neuf heures tapantes histoire de prouver notre sérieux. Peine perdue puisqu’il n’y avait personne pour constater notre prodigieuse ponctualité: nous étions les premières descendues. Après un copieux petit déjeuner nous avons de nouveau entassé quelques valises pleines d’accessoires dans le coffre pour nous rendre à proximité de Rochefort-en-Terre au château de Talhouët pour profiter ‘une vieille chapelle, de mégalithes recouvertes de mousse et des très jolis jardins de la propriété.

Alain nous avais demandé de nous tenir et de n’être ni trop bruyantes ni trop découvertes pour notre arrivées sur place histoire de ne choquer ni le proprétaire ni les visiteurs. Nous avions donc donné un jour de repos a nos hauts talons et sommes restées pudiquement dans la voiture pendant les conversations d’adultes. C’est vrais que ça destabilise toujours les gens de savoir que trois nymphettes vont poser dans les alentours. Il parait même qu’au téléphone le monsieur avait demandé « vous n’allez pas faire de trucs cochons, hein? ». Heureusement ça n’était pas le propos.

Pour une raison qui m’échappe Alain avait flashé sur les rhododendrons de la propriété et nous en a parlé au moins trois fois pendant le trajet qui a pourtant duré moins d’une heure. Résultat ça n’a pas manqué: a peine descendue de la voiture nous avons toutes comme un mouvement réflexe sorti nos appareils photos pour prendre lesdites fleurs en photo une bonne fois pour toute, et qu’on ne nous fasse plus ch… avec ces foutus arbustes. je me moque mais j’adore ces fleurs.

La chapelle tenait réellement toutes ses promesses, surtout sur le plan désaffecté. Ashke, qui est arachnophobe, nous a fait tout un bordel a chaque fois qu’il fallait trop s’approcher des murs, c’était très drôle. On a rapidement installé un set make-up sur un des vieux bancs et c’est moi qui ai assuré le maquillage. En fait j’adore ça, tourner autours des filles pour les aider avec leurs fermetures éclairs, être a côté quand elles se changent en princesses ça m’éclate presque autant qu’en devenir une moi-même. Ashke, comme a son habitude, assurait le backstage. C’est un peu comme quand elle assiste aux diners fetish chez moi: elle est contente; elle fait des photos. Mais elle a aussi été sublime, debout sur l’autel avec une épé dans les mains. C’était la toute première fois que Lullaby portait du latex ce jour là, et je dois dire que j’étais limite émue, d’autant que dans sa tenue HMSlatex elle avait vraiment une ligne de sirène. Si elle accepte de venir au Bal des Supplices avec moi elle fera vraiment sensation.

P7120099P7120117P7120155P7120164_web

Puis déjeuner. On nous avait annoncé « une petite salade », mais on a quand même eu du foie gras, une grosse salade, quelques très bons fromages et un bon petit blanc pour arroser le tout, avec des cerises au dessert. La conversation roule encore et encore mais quand Alain attaque avec la spiritualité la fatigue commence a se faire carrément sentir et je me charge de lui dire qu’après tout le boulot qu’on a abbatus et nos horaires infernaux des deux derniers jours je refuse tout dialogue qui ne porte pas sur les trois points suivants: la prochaine pause déjeuner, le moment où on retrouvera chacune son plumard et bien entendu le travail de cet après midi, parce qu’on peut être morte de fatigue et efficace quand même. Les filles se rangent de mon côté et nous gagnont une petite sieste dans les transats qui se trouvent dans les jardins pendant que lui et manu installent le prochain set.

Après dix petites minutes de causette bien civile dans nos chaises longues, j’ai fini par craquer, étaler les coussins mis a notre disposition sur la pelouse et fait un petit somme. les filles n’ont pas mis plus de quelques secondes a m’imiter et c’est donc après nous être bien reposées au soleil que nous avons attaqué la seconde partie de la journée que s’intitulera « trip médiéval dans la verdure »

Road movie.

Samedi, 15heures.

Nous sommes tous entassés dans la voiture louée pour notre fameux week end de shoot à Brocéliande, c’est Manu qui conduit, qui a accepté de lâcher son travail de taxi parisien pour nous conduire, aider avec les flashs et supporter nos bavardages incessants de donzelles. Si j’ai bien compris lui est debout depuis 5h ce matin, il est passé chercher Alain chez lui, ils ont chargé dans l’espace doré qui nous sert de carrosse deux bon mètres cube d’éclairages, de robes Catanzaro, de dagues, faux sang, chaussures et autres, et ont réussi à être en bas de chez moi a sept heures tapantes.

Moins courageuses, les filles ont pris le partis de dormir dans mon salon pour pouvoir prolonger un peu leur nuit. Mon mec papillonne autours de ses trois mannequins, aide les filles à monter leur valises dans l’escalier, enfin s’assure que pendant tout le séjour elles me répètent « il est trop bien ton mec ». On ne sait jamais quand un trou de mémoire peut arriver. L’amnésie ça se choppe comme un rhume. Les milliards de sacs et de valises qu’on emporte avec nous encombrent mon entrée. Il y a des tenues HMSlatex, Volute, des bijoux de chez la Mandragore, quelques robes de fées trouvées chez Rêve d’Acier, et même une foutue cotte de mailles qui pèse facile ses 12kg. Le voyage, supposé nous prendre quatre heures, en durera finalement onze.

Les filles dorment ou font semblant, Iphone ou MP3 vissé aux oreilles. Alors que je pensais Lullaby très profondément endormie je l’ai vue bouger la main et donner trois petits coups dans le bidule qui sur son lecteur correspond au changement de titre, j’étais sciée. Au restaurant elles se donnent des coups de coudes, cherchent à deviner quel prénom irait avec la tête du serveur (qui s’appelle Julien en vrai mais sera rebaptisé au moins cinq fois) et font même une bataille de bouts de pain. C’est un peu la honte mais je suis tellement contente de les voir devenir complice que je traine encore dans l’escalier alors qu’elles courrent en poussant des cris sur le parking, pour ne pas qu’elles s’arrêtent.

samedi beaucoup plus tard.

Arrivées à l’hôtel vers 18h, nous déchargeons les tonnes de valises et je commence par suspendre les tenues un peu délicates. On installe les filles ensembles et moi dans une chambre seule parce que j’ai tendance a me réveiller vers 6h du matin et qu’elles ont besoin de sommeil. Manu semble soulagé, lui qui en avait franchement marre de conduire dans les embouteillages avec une boîte auto. Alain est inoxydable. rendez-vous est pris pour 19h sur la terrasse afin de se rendre à Etel, sur la côte, pour l’inauguration de l’expo d’un photographe que je connais très bien.

On est fatiguées, encore un peu froissées par le voyage mais on s’amuse beaucoup. Ashke essaye de se cacher derrière ses cheveux pour que je ne la prenne pas en photo mais échoue.

IMG_4975_webIMG_4970_webIMG_4976_web

On dine sur le port en arrosant le tout au cidre. Alain essaye de faire peur a Manu en lui disant qu’on va le mettre nu, l’attacher a un arbre et faire des photos, lui répond encore et encore « il faudra me droguer pour ça », restant en retrait même pour les plaisanteries. A la fin sa réserve agacera franchement les filles fatiguées par des heures et des heures de pose, qui refuseront qu’il soit dans les parages quand elles se changent ou se charge de remetre  leurs  cheveux en place quand elles posent s’il ne se comporte pas comme un membre du groupe.

Plus tard on se rend dans un bar tenu par une amie très proche. Je goute les nouveaux cocktails, fais la connaissance du nouveau serveur… un petit mignon me drague plus ou moins pendant que les filles jouent au billard, et me propose de m’apprendre quand elles auront fini leur partie. Les pilliers de bar sont sensiblement les mêmes que l’année dernière et inexplicablement me reconnaissent, prennent des nouvelles, je me sens chez moi. Je danse un swing avec la patronne en riant aux éclats. Il parait que les filles ont choqué tout le monde en prononçant « clitoris » et qu’une brunette que je ne connais pas jetait des regards noirs à la terre entière pendant ma partie contre Romain, je ne remarque rien.

Rentrées à l’hôtel à 1h30 du matin, nous ramons tous jusqu’à nos lits. Mes Louboutins m’ont fait une ampoule bien vicieusement placée et je peste régulièrement. Je crois que Lullaby a eu l’ultime courage de s’épiler les jambes pour être nickel la veille, puis c’est le trou noir jusqu’au lendemain.

IMG_4978_webIMG_4989_web

La grande réalisation.

Devenir une femme, c’est aussi réaliser ses fantasmes. C’est ce que j’ai découvert en poussant la porte de chez Louboutin aujourd’hui, accompagnée d’Alain, photographe, celui avec lequel je collabore le plus en ce moment. Le but était de choisir des chaussures pour une autre, mais il y avait un second objectif annexe à cette expédition qui m’avait presque empêchée de dormir la veille: me trouver à moi la cerise qui irait couronner mon gâteau, l’indispensable pièce manquante à ma garde robe: ma première paire de Louboutin.

Et franchement je n’étais pas plus excitée le jour où ma mère m’a emmenée choisir mon premier soutient gorge…

Je ne vais pas vous raconter les essayages, on ne raconte pas un coït, mais il y a quand même un truc qu’il faut que je vous fasse partager c’est la réflexion philosophique que cette expérience a fait naître en moi. En effet les chaussures en question sont dotées d’un élastique à l’arrière de la cheville qui maintient le cuir a quelques millimètres de la peau, et l’empêche donc de me causer des ampoules. Or à peine quelques jours avant Caroline, patiemment penchée sur la bretelle de mon corset annoncait son intention d’y fixer un élastique pour améliorer son confort.

Forte de ces deux constatations j’affirme: on reconnait la haute voltige vestimentaire à ses élastiques. S’il y en a c’est trop classe, s’il n’y en a pas c’est trop cheap.

Trève de conneries: la photo.

Je nage également en pleine préparation d’un gros week end de photo à Brocéliande. Chanceuse que je suis, j’ai pu pousser mes billes pour le choix des modèles. Il y aura donc Ashke, à qui j’ai fait porter sa première robe en latex à l’occasion d’une FIP il y a un moment déjà, et Lullaby, que j’ai sauvagement castée sur un forum fetish afin qu’elle pose pour moi, et qui s’est d’ailleurs laissé faire.

Elles sont vraiment peu semblables toutes les deux, mais s’entendent plutôt pas mal, ce qui est une vraie chance.

La suite très vite!

A pieds joints dans la dentelle

… je ne sais pas si c’est pour célébrer le printemps ou quoi mais j’ai fini par craquer. J’ai rassemblé toutes mes petites économies et ai poussé la porte de chez volute, toute émue, il y a une petite semaine de ça, pour discuter d’un projet de Corset que j’avais en tête. Comme a priori je ne pourrais pas faire ce genre de folies tous les mois j’ai opté pour un modèle assez simple en satin de coton qui découvre la poitrine pour être porté avec tous mes plus jolis soutient gorges.

Et rien que la toile, c’est déjà une bestiole assez impressionnante. Je ne sais pas comment s’y prends Caroline exactement parce que j’étais déjà super confrotable dans ses prototypes, et je pensait benoitement avoir atteint un certain sommet lorsqu’elle avait la gentillesse de me prêter ses créations. Et là comme par magie j’ai vu ma taille réduite de facile huit centimètres sans même sentir qu’elle était en train de serrer le corset. ET pourtant elle serre habilement, la Volute Lady, mais elle serre!!

Enfin bref, photo souvenir.

IMAG0203

Je crois qu’on voit bien a quel point je suis satisfaite de ce premier jet sur la photo… je ne sais pas si on voit bien que caroline est vaguement en train de me tripoter les seins de réajuster la bretelle. C’est qu’on ne voit certes pas c’est notre meeting dans la cabine d’essayage et le concour de cantiques qu’on y a organisé au pieds levé. Entre « plus près de toi mon dieu », « Jesus reviens entre tes seins » et un bon vieux « Ho mon Dieu!! » entrecoupé de gloussement et de tractions délicates mais volontaires sur les lacets, je ne sais pas trop de quoi on avait l’air vu de l’extérieur mais ça ne devait pas être très très catholique…

Pourtant c’était très civil. J’avais ramené quelques cupcakes maison assez moches mais vachement bon, et il y avait un petit thé pour aller avec. C’est qu’on n’aborde pas THE corset sans un peu de circonvolutions, il faut se préparer psychologiquement. Bref, encore un très bon moment dans le petit milieux fétich parisien.

Modele versus Sujet

Voilà c’est les vacances, l’occasion de profiter de Paris et d’user un peu mes talons aiguilles.

Alors qu’hier je renouais devant un film avec une vieille copine de lycée (la seule qu’il me reste, c’est dire!), aujourd’hui j’ai pique niqué sur les quais avec quelques amis, dont l’une nous a ensuite trainé au Louvre pour réviser ses examens d’histoire de l’art. Très instructif, si elle sait  merveille m’expliquer les couleurs primaires, je pouvais lui donner les implications politiques du tableau que nous étudions. C’était très agréable, un peu d’émulation intellectuelle, pour changer. parce que s’il fallait compter sur la fac…

IMG_4933web

Je prends aussi régulièrement des nouvelles des modèles qui ont posé pour moi et c’est consternant mais à plusieurs reprises elles m’affirment avoir recu un mail de ce type:

« Bonjour, j’ai pu voir sur vôtre site web/profil/fiche que vous étiez modèle photo. Pour ma part j’aimerai vous immortaliser en tenue de cuir, lors d’une séance de domination. Je possède donjon et appareil photo et serait honoré de vous servir.

C’est là que le bât blesse. le fait qu’une jeune femme pose en tant que modèle amateur (ou professionnel) ne signifie pas qu’elle fait partie du patrimoine publique et que n’importe quelle personne qui en émet le souhait peut la prendre en photo dans n’importe quelle situation/tenue.La grande différence entre un mannequin fetish et la tour Eiffeil c’est qu’un mannequin fetish a le droit de dire non.Conséquemment toute personne souhaitant l’immortaliser risque de se voir opposer un refus, et d’autant plus si cette personne ne dispose d’aucune expérience, ou simplement émet une proposition qui n’est pas en rapport avec le domaine d’activité dudit modèle. Et ca me semble normal.

D’ailleurs en parlant de ces demoiselles je vais pouvoir me pencher un peu plus sérieusement sur ces jeunes filles, maintenant que j’ai du temps libre.

4433

Oui, aujourd’hui je titre avec un nombre. 4433 c’est le nombre de personnes qui sont passées sur ce blog le mois dernier, mois pourtant pas très très actif… alors je ne peut m’empêche de me poser la question: qui sont ces 4433 personnes? fans, pervers, chômeurs, apprenties jolies filles, jolies filles déjà confirmées qui surveillent une concurrence potentielle?

Parce 4433 personne c’est pas rien. Pour un peu que je décide d’avoir des opinions politiques on pourrais même parler d’influence. Heureusement que je ne suis pas ce genre de fille…

Évènement de cette semaine: le Canon 500D qui est en train de changer ma vie. On me l’a filé pour un test, histoire de savoir si je préfère celui-ci ou le nikon D5000 qui se situe dans la même gamme et il n’y a pas photo, canon l’emporte haut la main, alors qu’à la base je me définit plutôt comme nikoniste. Rahlala… Parce que oui c’est ma nouvelle passion, je photographie des filles en petite tenue. Rien que cette semaine il y en a trois qui figurent au planning: Lullaby, Louve et Alexandra. Toutes jolies comme des cœurs, jeunes et sympa. Ca me fait doucement rire d’ailleurs, quand je pense au temps que passe en moyenne un mec a imaginer la femme qui se trouve en face de lui nue lors d’un rendez-vous, de penser que ces trois filles tout a fait respectables viennent chez moi et enlèvent leur vêtement avec naturel, avec le sourire, et repartent souvent encore plus souriantes, volubiles, presque a regret.

Je vous ai mis quelques photos des jolies mômes de côté, et pour ne pas m’attribuer égoïstement tout le mérite je dois dire que mon homme m’aide beaucoup et, en ce qui concerne les séances auxquelles il n’assiste pas, a la gentillesse de ne pas gueuler après le bordel qui règne dans l’appart’.