Devenir une femme, c’est aussi réaliser ses fantasmes. C’est ce que j’ai découvert en poussant la porte de chez Louboutin aujourd’hui, accompagnée d’Alain, photographe, celui avec lequel je collabore le plus en ce moment. Le but était de choisir des chaussures pour une autre, mais il y avait un second objectif annexe à cette expédition qui m’avait presque empêchée de dormir la veille: me trouver à moi la cerise qui irait couronner mon gâteau, l’indispensable pièce manquante à ma garde robe: ma première paire de Louboutin.

Et franchement je n’étais pas plus excitée le jour où ma mère m’a emmenée choisir mon premier soutient gorge…

Je ne vais pas vous raconter les essayages, on ne raconte pas un coït, mais il y a quand même un truc qu’il faut que je vous fasse partager c’est la réflexion philosophique que cette expérience a fait naître en moi. En effet les chaussures en question sont dotées d’un élastique à l’arrière de la cheville qui maintient le cuir a quelques millimètres de la peau, et l’empêche donc de me causer des ampoules. Or à peine quelques jours avant Caroline, patiemment penchée sur la bretelle de mon corset annoncait son intention d’y fixer un élastique pour améliorer son confort.

Forte de ces deux constatations j’affirme: on reconnait la haute voltige vestimentaire à ses élastiques. S’il y en a c’est trop classe, s’il n’y en a pas c’est trop cheap.

Trève de conneries: la photo.

Je nage également en pleine préparation d’un gros week end de photo à Brocéliande. Chanceuse que je suis, j’ai pu pousser mes billes pour le choix des modèles. Il y aura donc Ashke, à qui j’ai fait porter sa première robe en latex à l’occasion d’une FIP il y a un moment déjà, et Lullaby, que j’ai sauvagement castée sur un forum fetish afin qu’elle pose pour moi, et qui s’est d’ailleurs laissé faire.

Elles sont vraiment peu semblables toutes les deux, mais s’entendent plutôt pas mal, ce qui est une vraie chance.

La suite très vite!