Je ne vous ai pas souvent fais le coup, consacrer un article à un bouquin, mais là je suis obligée.
Latex fashion photography est arrivé dans ma boite aux lettres, et il y a tout ce que j‘aime dedans. Sur 384 pages on parcours l’univers de la photo de mode en latex, avec un tours d’horizon assez complet des créateurs du moment. Et cerise sur le gateau: un index des boutiques et créateurs par pays est proposé à la fin du livre. Le Saint Graal de la modeuse fetish.
La maison d’édition ne se prive pas d’ailleurs de faire passer sa comm’ sur le nombre de photographes et de stylistes présentés dans l’ouvrage.
Bon première chose: j’apprécie de me retrouver face à un ouvrage MODE. Je sais qu’il y a un tas de fétichistes très kinky et très épanouis de part le monde, et qu’un livre doit mieux se vendre quand il est un peux sulfureux. Cependant appréciant le latex pour son visuel très graphique et ses utilisations mode passionnantes, je me fiche de voir une fille tripoter son énorme paire de seins sur l’image, d’autant que sa main sur le vêtement m’empêche de bien voir les finitions. Voilà.
A part ça vous ne pourrez pas comme moi passer à côté de la présence affirmée d’HMSlatex, mais j’ai aussi repéré quelques belles créations Kaori Latex dream, atsuko kudo, ho la latex, et ainsi de suite. On regrette au final que certains stylismes soient victime de leur succès, comme cette petite robe qui reviens 5 fois.
Tous les clichés ne sont pas de qualité égale, il y e a même certains (mais très peu !!) que je considère comme ratés. Là j’ai un exemple en tête et c’est une retouche exagérée sur le modèle ; qui donne l’impression qu’on a taillé son corps à la hache, de sous le bras a sous la hanche. Dommage, mais pas suffisant pour déparer l’ensemble. On note aussi une foule de photos de Miss Mosh, dont j’admire beaucoup le travail, ainsi que 5 pages consacrées Jessica Whisper, la toute belle. Je l’ai convaincu de me dédicacer mon exemplaire la prochaine fois qu’elle passera à la maison.
En fait je pense que je vais faire signer tous les gens que je connais.
Mais revenons à l’index, parce que là vous et moi nous avons de quoi ne pas être contents. Si l’on en croit l’ouvrage, il n’y a en France que deux boutiques où il est possible d’acquérir du latex: Demonia et Phyléa. A priori vous savez ce que je pense de Demonia. l’équipe le sait aussi d’ailleurs: ça fait des années que je suis blacklistée à la soirée. Reste Phyléa, avec de très belles créations mais certainement pas à la portée de toutes les bourses. Et je note qu’il vaut mieux être parisien quand on a un penchant pour le latex. De toute évidence tout le reste du territoire n’a qu’à se serrer la ceinture et acheter sur internet.
Alors que si vous allez jeter un oeil à nos voisins allemands, vous trouverez 31 adresses dans tout le pays.
Si on assiste à un exode de fétichistes de France vers l’Allemagne, maintenant vous saurez à quoi c’est du. De mon côté je n’ai que d’excellents souvenirs de Berlin, ma foi…
A très vite