La contrariété n’a plus aucune prise sur moi, même de loin. Dans 11 jours c’est le bal des supplices, et rien que le compte à rebours suffit en soi à désarmer complètement toutes les petites emmerdes de la vie.
Démonstration : Mon RER est bloqué en gare depuis 20mn. Pas grave, dans 11 jours c’est le bal des supplices.
Je me suis peté un ongle. Aucune importance. Il aura repoussé d’ici le bal des supplices, c’est dans 11 jours.
Je n’ai pris qu’une semaine de vacances cette année. Heureusement à Lyon je vais faire des provisions de fun pour plusieurs mois.
Je pourrais continuer mais j’imagine que vous avez saisi le topo ?
J’imagine que là vous en êtes arrivés à la question que tout le monde me pose, face à mon accession au zen : « mais y’a quoi à Lyon que y’ai pas à Paris ? ». Justement j’avais préparé la réponse

En soi, c’est des vacances
Partir faire la fête à Lyon implique toutes sortes de choses. Y compris faire sa valise, prendre le train, booker un chouette hôtel. Autant de choses qui rappellent furieusement les vacances. Cette année j’ai même posé une journée pour arriver toute fraiche le vendredi vers 15h, faire des petites courses pour le week end, déballer tranquillement mes affaires et prendre un bain. Idéalement après tout ça il sera 19h, j’irai rejoindre les copains boire un verre à l’hôtel où tous les autres participants sont logés et j’imagine qu’on enchainera sur un restau. Je serai donc pleinement déconnectée du boulot dès le vendredi soir et prête à attaquer un week-end de folie dès le samedi matin.
Forcément, tout le monde est là
Comme je le disais : à l’Ibis il y a tous les copains. Ca fait une sacrée tripotée de gens merveilleux. Encore mieux : il y a les copains de Paris qui sont descendus en même temps que moi mais il y a aussi les copains d’ailleurs. De Lille, de Lyon, d’Aix. Je vais pouvoir profiter de Yann et Corinne, avec qui j‘ai tellement accroché dès la première seconde, et ça, ça me met en joie.

L’orga fait pas les choses à moitié
Mon premier BDS c’était sur une péniche. Il y avait un dancefloor sur chaque niveau, un podium surélevé idéal pour les défilés, sublime, une barre de pole dans un coin, des canapés profonds, le pont supérieur pour prendre l’air, tout était clean au possible. Et le clou : un projecteur lumineux faisant danser le logo BDS sur le quai d’en façe. Magique. Inoubliable.
Depuis je viens tous les ans et les éditions suivantes n’ont fait que me conforter dans ma très haute opinion de l’équipe.
Cette année le Ninkasi aura des airs de grande église et les DJ mixeront en hauteur, comme si ils étaient en chaire. Moi je vais faire à la fois l’orgueil et la luxure avec une robe couture transparente. Parce que quand l’équipe s’emmerde a créer un thème, faut suivre. J’espère que dans la salle il y aura plein d’anges et de démons en latex. Je sais déjà que Jessica s’est fait faire un costume de bunny girl à tomber par terre.

Faire la fête, ça change
Jetez moi des pierres si vous le voulez, mais je hais le mix qu’on nous sort habituellement en soirée fetish. Je sais qu’il plait à certains, je suppose même qu’il plait au plus grand nombre, et je sais que beaucoup considèrent ce que je vais dire comme une faute de gout mais moi, je danse sur du généraliste (quand c’est pas part & backer ou DJ turky qui me font swinger, s’entends…)
Donc bon, je n’arrive pas danser sur ces machins là. Pour moi c’est tout le temps la même chose, et c’est dommage parce que j’adore ça, danser.
Au bal des supplices je danse jusqu’à ce que mes chaussures s’incrustent dans mes pieds (ou en tout cas c’est l’impression que ça me donne). Ce genre de choses, c’est arrivé une seule fois à Paris et, ironie ultime, c’était lors de la Torture Garden Paris, avec une équipe tout ce qu’il y a de plus british, donc.
Donc voilà, dans 15 jours c’est le bal des supplices.
Peace, love, bas nylons. Je flotte sur un nuage.
Je vous dis à très vite, tous.
