C’est tout ce qu’a trouvé Julien Reynaud en voyant cette photo, le petit salaud. Alors bon, j’ai immédiatement répliqué avec celle-ci, prise le même jour.Vicieux, il m’a quand même rapellé, sans aucune pitié, qu’un jour (puisque pour aujourd’hui c’est raté) je serai trop vieille pour me faire appeler « Mademoiselle ». Et il a raison le bougre! Un jour je frôlerai tout simplement le ridicule, à vouloir me faire passer encore pour une demoiselle alors que je serai toute défraîchie. espérons qu’alors je soit encore « chérie », histoire de sauver les meubles.

Mademoisellecherie par Jean-francois H. Photographe

Bon en attendant parlons chiffons. La robe sur la première photo, je l’ai trouvée dans une friperie près de la rue de la verrerie dans le 4ème arrondissement  pour 15€. Un coup de bol incroyable dans une boutique plutôt habituée aux nippes à paillettes. La seconde robe sort d’un vide grenier vintage et m’a coûté je crois 10€. L’étiquette assure que c’est une Jennifer. Comme quoi la marque a eu de bonnes périodes. Les bas nylons absolument adorables portés avec sont malheureusement morts pendant le shoot. Forcément à se traîner de la sorte sur le parquet… dommage car je les trouvait absolument sublimes, et c’était un cadeau.

Oui sur la seconde photo la cambrure est d’origine. On peut d’ores et déjà affirmer que dans quelques années je ferai le bonheur et la fortune d’un kiné rien qu’en regardant cette image, classe non?

le shooting en lui même était sympa comme tout, a part une légère incompréhension sur le décor: jean-françois avait dit « rétro », moi j’aurais dit kitsh sans aucune hésitation. A part le coin bibliothèque opportunément nostalgique j’ai quand même frôlé le fou rire devant un tableau en canevas fièrement accroché au dessus du canapé du salon. Du coup ma sélection de vêtements résolument sobre s’est avérée carrément obsolète, heureusement que je prévois presque toujours un backup. En ajoutant une bonne dose de second degré au tout je trouve qu’on s’en est pas mal sortis. J’ai trouvé agréable de pouvoir donner mon avis, poser des questions, et de me retrouver face à une personne qui accordait une réelle importance à la sélection des tenues. C’est quand même un plaisir, vu le soin maniaque que je met à composer chaque ensemble, de se retrouver face à quelqu’un qui ne s’imagine pas qu’un soutient gorge s’appelle un soutif, sert juste à être retiré et s’assortis de préférence avec un string.

je ne sais pas encore trop si la série est suffisamment conséquente pour atterrir sur Mademoisellecherie.com mais si jamais elle s’enrichis plus tard d’une autre collaboration il se pourrais bien que j’ouvre une galerie supplémentaire pour ces clichés-là.

A très vite tous

le dimanche c’est repassage