Je suis en deuil: mon PC est mort. Mais bien mort, depuis hier il refuse catégoriquement de produire la moindre réaction (visuelle, sonore… olfactive qui sait?) lorsque je presse le bouton d’allumage. Bien entendu il n’est plus sous garantie, et de toute façon je répète depuis des mois que je dois m’en payer un autre. Parce que bon, soyons honnêtes la suite CS4, le montage vidéo, tout ça… sur un petit portable avec une chouette propension à la surchauffe, c’était un peu voué à l’échec.
Si vous êtes comme moi, complètement pourris au virtuel, vous savez le drame que ça représente, ce moment de solitude quand on voit que subitement 4 ans de vie sont tout simplement inaccessibles jusqu’à nouvel ordre.
Bon mon Karma n’est pas entièrement mauvais. Il y a la collection printemps été roberto cavalli qui défile à la télé juste maintenant que je vous parle. J’ai adoré cette collection, qu’elle vienne me consoler maintenant prouve qu’elle me le rends bien.
Et puis, grande nouvelle: je me retrouve l’heureuse propriétaire d’un stock de bas quasiment inédit, honnêtement je n’ai jamais vu ça.
Hier j’avais rendez-vous avec une personne qui m’a contacté via ce blog pour me remettre, tout simplement, sa collection personnelle. Dans le lot quelques petites merveilles comme plusieurs paire de bas Dior ou le modèle Champs Elysées de Cervin, ainsi que plusieurs modèles vintages apparemment introuvables. J’étais ravie. Je le suis toujours
Hier soir pour la fetishInParis j’ai opté pour une paire de bas Dior, c’était la première fois que j’en portais, et bien je peux vous dire qu’ils ont une douceur incroyable, absolument inédite pour moi qui ai pourtant déjà un peu d’expérience en la matière.
Imaginez-vous à quel point je suis impatiente d’essayer une nouvelle paire? une nouvelle marque, une nouvelle couleur…
Hier soir à la FIP j’ai d’ailleurs largement exhibé mes gambettes à une caméra de france 4. Pas grand chose à en dire cette fois-ci, j’avais orienté la journaliste vers un ami pour son interview, elle n’avait plus besoin que d’images d’illustration. La situation a un peu frôlé la science fiction quand la journaliste m’a demandé, très sérieusement, s’il était possible que je me fasse piétiner pour les besoins de l’image. Par un homme. Me demander comme ça si oui ou on je me sentais capable de supporter le poids de 70kg de monsieur marchant sur ma poitrine sans même avoir l’air de saisir l’absurde, l’impossibilité de la chose, c’était fort.
Mais bon, la jeune femme n’avait à aucun moment caché son ignorance du milieu, et malgré quelques détails qui évidemment sortaient du cadre on en peut pas rester indifférent quand on à l’occasion de montrer son petit milieu sous un jour un peu plus flatteur que ce qui est montré d’habitude. Un peu le sentiment de m’être fait voler quelque chose cependant, pendant une discution informelle des questions telles que « et vous portez des talons tous les jours? » fusaient brusquement, et là hop, un micro se matérialisait sous mon nez, c’est un peu… un peu une transgression de mes limites, un peu utiliser qui je suis juste comme une matière pour leur séquence fetish.
Mais l’équipe était évidemment face à des contraintes de temps et une obligation de résultat qui peut expliquer ce côté un poil cavalier, notamment avec moi qui justement ai accepté de faire passerelle.
On retiens quand même le concours bienveillant de pleins de participants à la soirée, qui se sont démenés pour trouver des personnes acceptant de témoigner et d’être filmées, avec une implication tellement spontanée, tellement adorable…
Il s’est passé un tas d’autres choses mais cet article commence à être indécemment long, je vous en parlerai donc une autre fois.
A bientot