J’ai fais plusieurs brouillons à cet article mais je n’arrive pas à m’en sortir.
Il y a plein de choses que je ne peux pas forcément vous dire comme je l’aimerai. par politesse, par discrétion, apr peur du conflit des fois ou tout simplement par respect vis à vis de ma famille.
Or hier j’ai reçu plein de bonnes nouvelles dont je ne peut pas forcément parler, zut. Alors ‘jai tenté plusieurs paraphrases ou constructions plutôt lourdes, tout tenté pour alléger le tout, c’est un échec. Je me contenterai donc de vous dire qu’hier ma mère a partagé une excellente nouvelle avec moi.
Ensuite les choses se sont bien passées en cours. Ma pause déjeuner a été plus longue que d’habitude alors j’ai été flâner au printemps, et finalement c’est dans une petite boutique à côté de l’école que j’ai craqué sur un top adorable, qui ne coutait pour ainsi dire rien. Je pense qu’il faudra en prendre grand soin, à mon avis vu la qualité toute relative du tissus au premier passage à la machine il va se dissoudre mais si je prends sur moi de le laver à la main il me durera longtemps.
Vers 17h entre deux cours je suis passée dans les couloirs de l’administration voir ma responsable relation entreprise, juste pour m’assurer qu’elle n’avait rien de nouveau avant d’appeler mon entreprise d’accueil a propos de mon embauche. petite précaution pour ne pas que ma démarche ressemble au harcèlement d’une fille désespérée, et là Emilie (elle s’appelle Emilie) a levé les yeux de son bureau, m’a souri et m’a dit « vous venez chercher la bonne nouvelle? ». Il s’est avéré qu’elle venait de laisser un message sur mon répondeur pour m’annoncer mon embauche, je devrais signer dans quelques jours et passer une première journée sur site la semaine prochaine. Ho joie! A priori mes futurs employeurs aussi sont « très contents », et je n’en demande pas plus.
En sortant de cours j’ai sauté dans le métro pour aller voir Ventricule, qui a oublié sa trousse de maquillage chez moi samedi dernier, quand on a fait sa photo d’halloween. mais si, rapellez vous c’était dans un article tout récent. On s’est retrouvées à l’atelier HMS où elle travaille avec Sophie, elle était a fond dans la confection d’une robe à pois atrocement jolie, un épisode d’Xfiles tournait dans un coin. On a papoté un peu, Sophie m’a gentiment réparé un legging en latex craqué par une modèle dans un shoot en extérieur (la pauvre était dans ses petits chaussons), c’était très agréable. ET puis il a fallu que je m’envole de nouveau pour rentrer à la maison et me préparer en vue de la Paname burlesque revue, bien sur. Du coup j’ai convaincu Ventricule de nous rejoindre sur place.
je vous met une petite photo de la tenue que j’ai choisi pour l’occasion.
Parlons maintenant de la Paname Burlesque Revue. Le miracle est finalement arrivé: les photographes sans accréditations ne sont plus autorisés à ramener leur matériel avec eux. Et pour éviter toute confusion les quelques élus à avoir obtenu le sésame portent un ruban de satin rouge pour se différencier.
Résultat: il était possible aux spectateurs de s’assoir tranquillement au premier rang sans se faire bousculer par la meurte de bestioles a objectif à la recherche du meilleur cadrage.
Désolés messieurs, je vous aime beaucoup individuellement mais l’effet de masse ne fait décidément pas ressortir vos bons côtés. Bien au contraire.
A propos des photographes accrédités, je remercie notre très cher Oliv qui nous est indispensable à toutes, et qui me permet de lui piquer cette photo de lady Flo dans son merveilleux costume d’araignée, pour une revue placée sous le signe de l’étrange. la sélection, croyez-le, était aussi pointue, glamour et ma foi légèrement dérangeante que son costume. une pure réussite.
Autre miracle: la piste était pleine à craquer.
Il semble que la choses commence à se savoir: à la Paname Burlesque Revue on ne fait pas que regarder les numéros (qui sont merveilleux, mais je refuse de les raconter, n’ayant pas le talent d’un Balzac pour les descriptions, vous n’avez qu’à venir), on ne fait pas qu’idolatrer Lady Flo (qui vous le rends bien), on ne fais pas que Oooooooo quand mademoiselle O, si jolie, arrive sur scène, à la Paname Burlesque revue on adore aussi le mix de DJ Turky et Bart & Baker et on danse.
On danse beaucoup, avec pleins de partenaires différents, sur un tas de rythmes différents, et si on se marche -un peu- sur les pieds on rigole, et on en profite pour créer de nouveaux liens. Clémentine a eu l’air de beaucoup s’amuser et ne se débrouille aps trop mal en rock. On essaye de la convaincre d’intégrer in extremis le cours du lundi avec nous, sans trop y croire, l’année étant déjà bien entammée et la demoiselle ayant fort peu de temps libre.
Habituellement je ne fais pas ça mais comme j’avais pris un cocktail de trop j’ai encouragé les autres à sortir avant la fin des shows pour aller diner. On a trouvé une creperie vraiment vraiment bien rue de Lappe qui diffusait radio nova, servait un cidre excellent et ne plaisantais pas sur la garniture. Retour en taxi, arrivée à la maison à très précisément 1h11 du matin, heureuse, épuisée, souriante.
Mais viendrez-vous enfin me voir à la suivante?