Pour ce second article j’ai décidé de sortir du placard une paire un peu particulière. Cadeau de mon ex, ces escarpins minelli sont plus ou moins ceux sur lesquels j’ai construit ma légende de fille perpétuellement en talons.
On dira ce qu’on voudra mais en matière de chaussures le confort est supposé figurer au moins dans le top 3 des arguments considérés au moment de choisir sa paire du jour. N’étant pas de celles qui se baladent en taxi, pour assouvir ma passion des talons vertigineux il fallait donc d’abord trouver plusieurs paires que je puisse porter 5 à 8h d’affilée sans hurler à la mort. On peut dire que celles-ci étaient juste parfaites. Le modèle est un des génériques de chez Minelli, on peut juste regretter qu’ils n’aient pas depuis ressorti ce rouge sublime.
Je porte ces escarpins tous les jours. Pour aller à la fac, boire un verre, faire du shopping… elles ont connu leur heure de gloire a Arles pendant ce merveilleux séjour avec Alain Choquet, et depuis sur certains salon où il m’a emmené, lorsqu’à mon grand plaisir il fais remarquer à un interlocuteur comme s’il s’agissait de lettres de noblesse que je ne descends jamais a moins de 5cm du sol, qu’on soit sur la place pavée d’une charmante ville de provence ou sur la moquette synthétique d’un salon professionnel. Que lui aussi semble considérer ce détail comme un détail d’importance et pas comme le signe de ma grande frivolité est une des choses qui nous a d’abord rapprochés. Ce séjour a aussi été, maintenant que je m’en rappelle, l’occasion de partager mon amour du vrais bas nylon avec lui. Je crois lui avoir quasiment donné une conférence sur la question, entre autres longue conversations généreusement arrosées.
Alain a d’ailleurs pris une des plus jolies photos de ces chaussures que je possède et l’a publiée dans ADN photo avec un article qui, si vous vous en souvenez, m’avais fait fondre de plaisir.
Bon revenons à mes sublimes chaussures. Portées aussi lors de rendez-vous galants ou pour séduire mon banquier, assorties comme par hasard à mon sac à main fétich, ca doit faire bientôt 4 ans que je les traine partout. La semelle intérieur est dans un état critique, et le cuir est abimé en plusieurs endroits. En ce moment elles ont besoin d’être retalonnées mais je ne suis toujours pas décidée à les mettre à la poubelle. Je vous ai fait une petite sélection des meilleures images réalisées avec. Dans l’ordre par Virginie Notte, Sans Visage, Pixelles et bien sur Alain Choquet.
En faisant la sélection je me suis rendu compte que finalement cette paire n’apparait pas trop sur des photos récentes, pour la bonne et simple raison qu’elles ont été supplantés par mes Madame Claude de chez Louboutin, une autre grande histoire d’amour quoique moins portables au quotidien. peut être les prendrais-je comme sujet pour le prochain article.
Dans un registre plus sérieux d’ailleurs ma pré-rentrée s’est bien passée, et je pense que vous trouverez comme moi amusant que je me soit proposé comme photographe a notre BDE. Ca signifie en gros qu’au premier évènement un peu festif je serait là, caméra ou appariel au poing, pour immortaliser. Je ne pouvais pas imaginer de meilleur moyen de me créer un cercle d’amis, vu que je rentre quand même directement en deuxième année. On parie que j’arriverai même à convaincre certaines camarades de promotion de poser pour moi? Après tout ça n’est pas parce que je rentre dans le rang que je dois cesser de répandre l’amour, le swing et les bas nylons.
A très vite.