1. Pour le contenu protégé par les droits de propriété intellectuelle, comme les photos ou vidéos (« propriété intellectuelle »), vous nous donnez spécifiquement la permission suivante, conformément à vos paramètres de confidentialité et paramètres d’applications : vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation à Facebook (« licence de propriété intellectuelle »). Cette licence de propriété intellectuelle se termine lorsque vous supprimez vos contenus de propriété intellectuelle ou votre compte, sauf si votre compte est partagé avec d’autres personnes qui ne l’ont pas supprimé.
Ce texte, vous êtes supposé l’avoir lu en entier si vous utilisez un compte facebook. Le cas échéant je vous invite à ouvrir la page « conditions d’utilisation » tout en bas à droite de n’importe quelle page facebook que vous consulteriez. Ca signifie que moi, modèle, quand je décide de partager avec mes amis le résultat du dernier shooting auquel j’ai participé j’enfreins directement l’accord passé avec le photographe disant que les clichés lui appartiennent mais qu’il me cède le droit d’utiliser les clichés en question a des fins promotionnelles et non commerciales (comprendre: tu peux faire ta pub avec sur tous les supports que tu veux mais si tu vends cette image je te colle un procès). Conclusion: arrêtons de partager notre production sur facebook, partageons des liens VERS notre production on aura déjà l’air vachement moins cons.
On pourrais aussi consacrer de nombreuses lignes aux inconvénients « habituels » d’un compte mal maitrisé: une photo n’étant pas supprimé au motif qu’elle n’est pas flatteuse, si vos amis décident de publier une photo de vous bourré elle est et restera éternellement sur la toile. Bien sur vous pouvez éviter d’être « taggé » dessus pour qu’on ne puisse pas tomber sur l’image en question à partir de votre profil mais en creusant un peu tout sera toujours possible. Vous pourrez aussi tout à fait avoir des problèmes avec votre employeur ou vous retrouver dans une spirale inconfortable de voyeurisme ayant pour cible votre ex, laisser savoir ar erreur à votre famille que si vous n’avez as assisté au dernier réveillon ce n’est pas parce que vous étiez souffrant mais parce que vous aviez mieux à faire ailleurs.
Autre sujet de mécontentement: les suppressions arbitraires de compte. Celà fait déjà deux comptes que les bienveillants administrateurs de facebook ont jugé bon de me supprimer. Enfin de me suspendre, vous verrez la subtilité plus loin. A chaque fois il m’est évidemment impossible de ré-accéder à mon compte, à la liste de contacts soigneusement sélectionnés qui étaient les miens, à ma messagerie et ainsi de suite. Il m’est également impossible de… supprimer ledit compte! tout le contenu que j’ai pu y publier reste donc la propriété de facebook. Merci facebook!
Notons également que lorsqu’un compte est supprimé c’est généralement suite à délation. Là le mieux à faire est encore de s’asseoir dessus et de ne soupçonner personne mais tout de même, ça agace.
Toujours dans les à -côté agaçants de facebook: la disparition totale d’une quelconque confidentialité. A moins de devenir un expert en fragmentation de sa liste de contacts et donc d’admettre que certains de vos contacts sont en fait nuisibles vous allez découvrir que chaque parcelle de ce que vous exposez peut être utilisée par d’autres. Vous pouvez en effet organiser vos contacts en liste et choisir de partager certains contenus avec une liste plutot qu’une autre mais… on en reviens à ce que je disait plus tôt: on soupçonne toujours les mauvaises personnes alors à quoi bon? Il ne reste que les longs moments de solitude quand on voit certaines personnes qu’on connais à peine où dont on aimerai bien se débarrasser vampiriser notre liste de contacts (douloureusement publique, alors que c’est finalement la chose que j’aimerai garder le plus privé au monde, avec qui je m’entends bien et avec qui j’envisage de planifier un truc) ou « liker » chacune de vos publications comme si vous étiez de vieux potes. On ne va pas en faire un drame, mais tout de même c’est agaçant comme un retour au lycée de voir que quand vous croyez partager quelque chose avec vos « amis » ce sont en fait surtout des personnes dont vous vous moquez qui sont les plus attentives.
Finalement c’est un ré-apprentissage de la confidentialité que je fais avec facebook. J’admets et j’assume l’ambivalence que constitue ce post: facebook n’est plus mon meilleur pote, j’en suis cependant toujours une utilisatrice confirmée. Cependant j’utilise beaucoup plus les messages privés que je ne pouvais le faire avant, ne dévoile pas forcément que je suis en ligne, et l’endroit depuis lequel je me connecte, garde mes « œuvres » pour des endroits où je peut contrôler ce qui leur arrive et mon opinion pour mes proches.