Arrivée avec un peu de retard place Pigalle, les RER étant en partie retardés par le gel, je trouve Julien à la sortie du métro, qu’un groupe de touristes effarouchés observait de loin. C’est vrai que tout de noir vêtu, avec par dessus le marché ses deux percings sur la lèvre inférieure, quand on vient pour les petites femmes de Pigalles et qu’on trouve un fétichiste hybride avec deux trous dans la levre (peut être créés par ses dents de vampire, houuuuuu) forcément on tombe de haut. En attendant que la chambre d’hôtel soit libre nous allons déjeuner dans une de ces cantines japonaises qui se reproduisent comme des petits pains sur Paris ces dernières années. Sur place, Julien se rend compte en admirant le set de table présentant avec photo les différentes variétés de sushis que l’un d’eux porte le doux nom de SABA. Un au maquereau. Nous prenons chacun une photo en souvenir, et il poste directement la sienne sur le facebook de l’intéressée, qui répondra plus tard « et oui, je suis une maquerelle »…  je ne sais trop qu’en penser, elle qui semblait si respectable…

Une fois de retour à l’hôtel nous prenons possession de la chambre Georges Bizet, je râle pour la forme parce que j’aurais préféré Hector Berlioz mais personne ne semble s’en émouvoir. Et pour cause: la chambre est relativement spatieuse et sa gigantesque baignoire jaccuzi me plait atrocement.

Sophie arrive presque immédiatement et déballe ses affaires pendant que je m’occupe de mes cheveux, puis se met au travail pour me faire un très joli make up presque « nude » qui me change immédiatement en marylin.  Un coup de laque sur les boucles et je m’étale sur le lit pour un set très Hollywood. Julien m’engueule parce que je ne souris pas assez, je me force et me sens incroyablement godiche. Pendant ce temps là sur la 5 un reportage sur les lémuriens a queue rayée me raconte les aventures de patte folle et son clan la bande du cimetierre. Sophie elle, nage dans le bonheur, littéralement. Pour la remercier d’etre venue nous aider au nom de l’amitié nous l’avons encouragé à faire quelques brasses dans la baignoire. Elle ne chante pas mais on se croirait quand même dans pretty woman. Josselin nous rejoint pour discuter quelques temps après. Il refuse de m’embrasser parce que je suis enduite de chantilly et je l’insulte pour la forme. Il se marre. Puis c’est a Anthrazit de nous rejoindre. Cette fois-ci ça tique à la réception de l’hôtel. C’est vrais qu’avec elle nous sommes 5 dans la chambre, ca doit ressembler a une partouze de luxe. C’est d’ailleurs certainement aussi l’idée qu’à eu le type qu’on a croisé dans l’ascenceur, Anthrazit, Anticmos et moi quand on est partis vers 22h. Quand il nous a demandé si nous avions une de ces chambres avec le jauzzi et si c’était chouette j’ai presque eu envie de tripoter Anthrazit pour apporter de l’eau a son moulin mais on s’est contentées de sourire.

Maintenant j’attends les photos avec impatiences mais en voici une pour commencer.

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