Quand je me suis décidée à faire ces images, mon dernier autoportrait en date avait déjà quatre mois.
A plusieurs reprises j’avais essayé de produire quelque chose, à chaque fois je m’arrêtais, sans pouvoir expliquer la cause de ce blocage qui ne voulais pas céder. C’est peut être un rejet global et irréfléchis, une réaction à la fatigue intense et au découragement de la fin de l’année dernière, quand 52 shootings avaient largement entamé mes réserves d’énergie et d’enthousiasme (malgré tout ce qu’ils m’apportaient par ailleurs).
Malgré tout me revoilà. On notera qu’un nouveau chat hante mes prises de vues (rassurez-vous, Demetra va bien, elle était dans ma chambre), que mon dos se colore doucement sous les aiguilles impitoyables de Monsieur Biz.
Bon, tout ça m’a un peu manqué, on va voir ce que j’invente pour la suite 😉